1️⃣ Bien gérer son agenda : bloquer des plages horaires que l’on se dédicace à soi-même pour se poser, se reposer, réfléchir, se documenter scientifiquement.
2️⃣ Travailler sa capacité à dire non : cela implique de bien connaître ses limites, d’apprendre à les poser à temps et à les faire respecter.
3️⃣ Ne pas se placer en sauveur : respecter le besoin de chacun de demander de l’aide et ne pas intervenir à outrance.
4️⃣ Être en mesure de dire que l’on ne sait pas : pas évident à admettre en tant que soignant, pourtant on ne peut pas tout savoir sur tout.
5️⃣ Ne pas travailler seul : savoir référer à d’autres médecins, partager ses questionnements, ne pas rester isolé.
6️⃣ Avoir des activités de détente : loisirs, sports ou outils spécifique de détente comme la pleine conscience, la méditation, la cohérence cardiaque,…
Lire le focus : 3 techniques zen pour prendre soin de soi
7️⃣ Passer du temps avec sa famille et ses amis : délimiter clairement le temps de travail avec les collègues et le temps de repos en dehors de ce cadre.
8️⃣ Réduire son niveau de stress : il est tout à fait possible d’agir sur son niveau de stress grâce à différentes techniques d’autorégulation (voir point 6). L’essentiel est d’être à l’écoute de soi !

Les professeurs Michael H. Antoni, Gail Ironson et Neil Schneiderman vous propose une méthode complète de gestion du stress dans leur livre Gérer le stress grâce aux TCC.
9️⃣ Utiliser des outils pour structurer l’accompagnement des patients : les modèles SOAP ou Calgary-Cambridge permettent de fixer un cadre, d’hiérarchiser les problèmes des patients et de traiter d’abord le plus urgent et le plus important.
🔟 Bien dormir : apprendre à connaître son rythme biologique est capital pour optimiser la gestion de son temps et s’assurer d’avoir au minimum 7 à 8 heures de sommeil par nuit.
BONUS : Gérer son agenda émotionnel
Dans notre quotidien, on peut planifier des actions, mais aussi des états d’être. C’est-à-dire faire de la place intentionnellement pour ses émotions, les prendre en compte plutôt que de les ignorer ou de les refouler.
Concrètement :
- Identifier les moments de la journée ou de la semaine où certaines émotions ont plus de chances de surgir (stress avant une réunion, fatigue en fin de journée, blues du dimanche soir…).
- Prendre en compte son état émotionnel dans la planification de ses tâches (ex. : éviter de caser un appel difficile après une journée déjà lourde émotionnellement).
- Prévoir des temps pour « digérer » ou traiter ses émotions : pause, marche, écriture, discussion avec un proche, etc.
- Mettre des limites émotionnelles dans ses relations (ex. : ne pas absorber les émotions des autres au détriment des siennes).
Pour encore plus de conseils, lisez le livre Le burn-out, comment le prévenir ou en sortir ? de Barbara Delbrouck.